Du fait de la pandémie de Covid-19, le télétravail a connu un essor sans précédent en 2020, pour atteindre 41 % des salariés en mai lors du premier confinement, selon le Baromètre annuel Télétravail 2021 de Malakoff Humanis.
D’emblée, il faut avoir à l’esprit que le télétravail désigne toute forme d’organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l’employeur, est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon volontaire, en utilisant les technologies de l’information et de la communication.
Les deux confinements ont profondément bouleversé l‘organisation des entreprises. Les managers ont été contraints de faire preuve d’agilité, et les collaborateurs ont développé une forme de résilience.
Les promesses du télétravail sont nombreuses. Pour les entreprises, il est synonyme de flexibilité en matière d’organisation du travail et d’occupation des locaux ; la perspective de diminuer le nombre de mètres carrés occupés est mise en avant par beaucoup d’entreprises.
Toutefois, elle peut également engendrer un certain nombre de risques psycho-sociaux pour le salarié : solitude, surcharge cognitive liée au trop grand nombre d’informations à traiter, impossibilité de concilier vie privée-vie professionnelle, sédentarité accrue, etc.
Ces risques ont été renforcés par le contexte particulier de la pandémie et de télétravail. Les discussions entre les partenaires sociaux portent donc sur le droit des salariés au télétravail, la manière de le mettre en œuvre et sur les moyens de l’encadrer.
Il semble ainsi plus que nécessaire de prévoir des moments fixes durant lesquels se réunir. Un exemple d’organisation souvent appliquée par les multinationales : tout le monde se retrouve le lundi (ou un autre jour fixe de la semaine) à l’occasion d’une réunion de lancement pratique pour faire le point sur les projets en cours et les rendez-vous à planifier.
Le reste de la semaine, les collaborateurs travaillent au maximum depuis leur domicile.
Bien entendu, prévoyez une réunion dans votre agenda dès que vous devez rencontrer vos collègues. À la fin de la semaine, vous devez avoir réalisé tout ce qui a été discuté lors de la réunion de lancement. Le lundi suivant (ou tout autre jour fixe de la semaine), vous vous rassemblez une nouvelle fois pour dresser un état des lieux de vos dossiers et avancer dans vos projets.
Le Code du travail ne fixe aucun critère ou condition particulière pour déterminer la possibilité ou l’opportunité de mettre en œuvre le télétravail dans une entreprise au profit des salariés.
En théorie, le télétravail s’applique à toutes les catégories professionnelles.
Cependant, il ne s’agit pas d’un droit pour le salarié. Au sein d’une même entreprise, il est possible que le profil d’un poste empêche la mise en place du télétravail alors que d’autres postes peuvent en bénéficier.
Ainsi, les employeurs peuvent décider de mettre en place le télétravail uniquement pour certaines catégories de personnels.
Si un employeur a le droit de refuser le télétravail à un employé, et ce même si le télétravail est mis en place au sein de la structure, il a cependant l’obligation de motiver sa réponse. À l’inverse, le refus d’accepter un poste de télétravailleur n’est pas un motif de rupture du contrat de travail.
Uber et Microsoft ont déjà annoncé la réouverture de certains bureaux tout en permettant à leurs employés de travailler encore chez eux. Google a indiqué qu’il étudiait la mise en place d’une “semaine de travail flexible” avec trois jours au bureau et les autres à domicile.
Facebook pourrait permettre à la moitié de ses salariés de télétravailler à 100 % dans les prochaines années. Chez Twitter, la totalité des employés devrait même pouvoir œuvrer à distance.
Le travail collaboratif par le truchement des plateformes s’est largement développé avec le développement du télétravail à grande échelle.
En effet, la plateforme collaborative est la pierre angulaire de la gestion de projet et du travail collaboratif, elle en permet le déploiement et l’expression.
Un collaborateur heureux est un collaborateur productif. C’est en tout cas ce qu’a révélé l’étude de l’Ipsos et KFE : 65 % des collaborateurs estiment que le travail collaboratif améliore la productivité des équipes. Et un collaboratif heureux n’est pas seulement quelqu’un qui joue au baby-foot à la pause !
Le bonheur dans son travail passe par d’autres leviers :
- Une communication plus directe
- Le développement de l’horizontalité
- La rapidité de transmission des informations
- La mobilité facilitée
Véritable atout dans la gestion de projet agile, l’outil collaboratif indique à l’équipe tout changement qui peut survenir : modification du planning, ajout de nouvelles pièces, suivi des échéances mais aussi de la facturation ou encore révision du budget ou des acteurs.
Ainsi, managers et opérationnels travaillent sur des éléments actualisés au fur et à mesure de l’avancement du projet.
La question de la pérennisation du télétravail après la pandémie n’est pas encore totalement réglée. Si l’on observe les géants technologiques américains, qui influencent depuis longtemps les organisations du travail dans le monde et ont été les premiers à instaurer le télétravail aux premières heures de la pandémie, le consensus semble porter sur un modèle hybride.
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